Avec le Nouveau Testament on entre dans une nouvelle ère de l’alliance de Dieu avec les hommes. L’une des particularités de cette période est l’étendue du champ missionnaire. Jusque-là il arrivait qu’un prophète juif doive parler de la part de Dieu à un roi étranger (Syrien, Babylonien, Egyptien,…) et si Jonas a été envoyé pour interpeller Ninive, cela reste, au vu de la norme biblique, une exception dans le monde juif.
Le salut était exclusivement juif et ne pouvait s’exporter, pensait-on jusqu’au début du développement de l’Eglise. D’ailleurs, Lorsque Jésus rencontre la femme Samaritaine, près du puits, il prononça cette parole : « Le salut vient des Juifs ! » (Jean 4:22) Effectivement, le salut est venu des Juifs par Jésus-Christ (Jean 1:17), mais cela ne signifie pas qu’il ne s’adresse qu’aux seuls Juifs. Il était prévu depuis toujours que toutes les nations de la Terre soient bénies en Abraham (Genèse 12:3).